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Channel: MOOC – ePortFolio | JN SAINTRAPT

Modérateur de forum de MOOC sur FUN

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J’ai parlé il y a quelques temps du fait que j’étais Béta-testeur pour le MOOC Transition Éducative,  je suis aussi modérateur sur le forum de France Université Numérique consacré à ce MOOC.

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Une fois passée la surprise de voir mon nom collé au sticker EQUIPE PÉDAGOGIQUE, je me suis retrouvé avec un poids sur les épaules : A chaque fois que j’interviens, ce sticker est là et je me retrouve donc en position de diffuser la bonne parole sur la transition éducative. C’est une sorte d’évaluation par les pairs que je n’avais jusqu’ici pas expérimenté et qui m’oblige à d’autant plus mesurer mes interventions.

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Je me suis donc d’abord contenté de répondre aux questions techniques et à garder la structure des fils d’échanges. Un travail facile, je connais bien edX maintenant, mais assez fastidieux car, sur plus de 3000 inscrits, c’est hallucinant le nombre d’inscrits qui ne lisent pas les consignes, ne cherchent pas le bon lieu pour poster et demandent des explications personnelles alors que le cadrage est collectif : ce fameux “Massive” de MOOC.

Intéressant car en mesure de me re-questionner sur l’accompagnement au suivi de MOOC, dans le cas où mes idées de learning-lab se concrétiseraient.
Dans un second temps, j’ai ajouté mon grain de sel à diverses discussions (ce n’est qu’un début) et tenté d’aider à structurer la pensée de quelques participants, sur la construction de leur activité-défi, par des pistes de transition comme, entre autres, l’usage de e-portfolio, les Future Classroom labs ou la transversalité, thèmes qui faisaient écho à mes pratiques personnelles.

Une expérience particulièrement intéressante donc et je remercie Florence Rizzo, François Duport et Jean Duchaine pour cette opportunité.


De la Médiation Numérique

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L’illectronisme, un manque ou une absence totale de connaissance des clés nécessaires à l’utilisation et à la création des ressources électroniques, fait beaucoup parler en ce moment. Ce néologisme porte l’exclusion aux lettres dans le champ du numérique et de l’informatique. Il est vecteur d’angoisse dans une société dédiée au tout numérique.

Le risque d’être exclu de la société, d’une fracture avec l’administration qui porte tout sur le net, est augmenté par l’incapacité d’un individu à maîtriser les usages du web et des outils informatiques.

Les chiffres allant jusqu’à 25% des français impactés, le gouvernement met en œuvre un vaste plan de formations, financé à la hauteur de l’enjeu car même les évidences sont bousculées par ces problèmes.

Au-delà de la notion de formation (et de formateur) même, c’est de nouveaux rôles qui s’inscrivent dans le paysage de l’aide, du conseil et de l’accompagnement à la personne dans ces domaines particuliers. On découvre l’utilité de médiateurs numériques, sorte de super traducteurs, intermédiaires entre usages informatiques et utilisateurs perdus.

La Médiation Numérique est un enjeu fort car le Ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique porte un certain nombre de politiques publiques coordonnées pour faciliter ce type de médiation. Des questions sur le sujet ?

Le Réseau National de la Médiation Numérique définit cette pratique en ces termes :

La « Médiation Numérique » désigne la mise en capacité de comprendre et de maîtriser les technologies numériques, leurs enjeux et leurs usages, c’est-à-dire développer la culture numérique de tous, pour pouvoir agir dans la société numérique. Elle procède par un accompagnement qualifié et de proximité des individus et des groupes (habitants, associations, entreprises, élèves, étudiants, parents, professionnels…) dans des situations de formation tout au long de la vie facilitant à la fois l’appropriation des techniques d’usage des outils numériques et la dissémination des connaissances ainsi acquises. Elle est donc au service, notamment, de l’inclusion numérique et favorise les coopérations utiles aux réalisations et aux innovations en faveur du bien commun.

Les assises de la Médiation Numérique au service des territoires (Corse 2011), elles, définissaient la Médiation Numérique comme suit :

« La médiation numérique consiste à accompagner des publics variés vers l’autonomie, dans les usages quotidiens des technologies, services et médias numériques ».

Pour en savoir plus, un certain nombre de documents de références sont accessibles en cliquant ici.

Dernièrement un MOOC de France Université Numérique permettait de s’immerger plus avant dans cette découverte des Enjeux et bonnes pratiques de la médiation numérique pour les territoires : pertinent donc.

La première séance faisait le point sur les Nouvelles fractures liées aux nouveaux usages ainsi que sur les enjeux de la transition numérique des territoires et de la médiation numérique. La deuxième sur la médiation numérique dans les collectivités ; acteurs, dispositifs et politiques publiques.

De nombreuses vidéos, sur la base de partage d’expériences et de points de vue pertinents, permettaient non seulement de comprendre quelles sont les dynamiques à l’œuvre dans les transitions numériques mais surtout de lier ces dynamiques aux territoires. C’est comme cela que la Quincaillerie Numérique de Guéret, tiers-lieu avec lequel je travaille, porté par la Communauté d’agglomération du grand Guéret,  ont pu être modèle par l’intervention notamment d’Eric Durand sur ce MOOC.

Les activités permettaient de créer des cartographies d’usages liées au territoire pour comprendre ce qu’est la médiation numérique et son rôle pour accompagner ces transitions mais aussi de se projeter par l’analyse stratégique sur du modèle SWOT.

Le MOOC permettait aussi une analyse et un regard critique et c’est là que je m’engouffre : je suis formateur, andragogue. Je forme au numérique depuis 20 ans et je vois passer des vagues de mots plus ou moins technophiles, plus ou moins politiques autour de ces questions de la formation aux nouveaux outils.

Cette idée de Médiateur Numérique qui serait une personne qui maîtrise un domaine et accompagne des individus ou des groupes sur ce domaine dans des situations de formation en facilitant l’appropriation, ça me parait une belle définition de formateur, non ?  Loin de moi l’idée de dévaloriser qui que ce soit mais je me demande presque si ce n’est pas ce que certains auraient en tête : « ouais, non, c’est pas tout à fait un formateur, pas vraiment un enseignant, c’est juste un médiateur entre vous et une machine … »

Pas très valorisant alors qu’on sait justement l’importance que va prendre cette transition pour le pays tout entier et les conséquences si l’accompagnement ne permet pas de la prendre.

Du coup, j’ai comme l’impression qu’un loup nous attend au coin du bois avec ces concepts de médiation “numérique”, comme si l’on tentait de donner envie d’enseigner, de transmettre de façon plus “moderne” parce que les vieux formateurs sont incapables de s’adapter à l’évolution du monde, voire sont eux-mêmes parfois en situation d’illectronisme (Si, si, j’en connais …).

Si l’on ajoute à cela la formation en entreprise et le réseau des Maisons de Services au Public, dont certains des buts, comme l’Aide à l’utilisation des services en ligne ou la facilitation administrative, peuvent tendre vers de la formation numérique, on se retrouve avec des strates de possibilités et une grande disparité de statuts et de contextes.

A l’heure du grand plan d’investissement dans les compétences et alors que la collaboration est une des grandes compétences du XXIe Siècle, il me paraîtrait important de tendre à gommer ces disparités plutôt qu’à les développer.

Preuve en est le fait que certaines structures s’adressent aujourd’hui indifféremment à un tiers-lieu ou à un organisme de formation comme le mien pour répondre à des besoins de formation et que d’autres se perdent dans la jungle naissante de la formation numérique.

J’ai donc suivi ce MOOC Enjeux et bonnes pratiques de la médiation numérique pour les territoires dans l’idée du jeu des sept différences, afin de préciser les rôles de chacun et je reste dans l’expectative.

Peut-être avez-vous un point de vue sur ce domaine que vous pourriez exposer en commentaire ?

Sinon je termine les Quiz avec 100% de réussite. Vu le sujet, ça aurait été dommage autrement.

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En ce qui concerne les activités, elles se croisaient avec un autre MOOC sur lequel je suis modérateur et je les ai donc regardé comme une vision complémentaire et non comme une obligation formelle. Cela me permet d’acquérir une attestation de plus dans un domaine que je regarde, vous l’avez compris, avec intérêt.

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Suite du MOOC Transition éducative | session 2

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Je reprend le descriptif côté apprenant du  MOOC Transition Éducative dont j’ai déjà parlé ici.

La séquence 5 est consacrée aux nouvelles formes de relations, organisation en réseau, partenariats, négociations … bien en phase avec mon sujet de learning lab. La 6 posait la question d’une société apprenante avec de nouvelles formes de gouvernance et le glissement de l’individu apprenant aux collectifs apprenants, une thématique que j’ai déjà abordé notamment avec l’utilisation de Discord.

Les discussions sur le forum ont ralenti, montrant qu’il est assez complexe pour des personnes internes à une institution d’imaginer d’autres formes de groupes d’échanges réciproques de savoirs sur son territoire scolaire. Dommage, c’était vraiment le cadre de mon activité et des points de vue différents auraient été intéressants à prendre en compte.

Sur le plan des activités, la phase 2 du MOOC demandait de réaliser un Pecha Kucha, sorte de présentation concise d’un projet en 20 images commentés en 20 secondes chacune. De quoi préciser, nettoyer, synthétiser une idée-projet et la rendre très visuelle afin de marquer les esprits et faire plus rapidement adhérer.

Anticipant la difficulté, j’ai déjà posé une discussion sur le forum afin non seulement d’avoir des retours de pratiquants mais aussi d’aider les plus en difficulté dans la structuration et réalisation de l’activité.

En ce qui concerne la réalisation technique, j’ai utilisé Adobe Spark, un outil en ligne, gratuit contre affichage d’un logo, qui permet de réaliser facilement (et entre autres) une vidéo sonorisée à partir d’images.

Quelques-uns sur le MOOC se sont émus du fait que les difficultés techniques de cette réalisation impactaient le pédagogique. Pour ma part, être confronté à des défis, techniques ou autres, et être en capacité d’y répondre me parait faire partie de la panoplie du formateur. Si l’on est bloqué face à la réalisation d’une vidéo de 6 mn, comment envisager de former des apprenants aux nouvelles compétences et habiletés du XXIe siècle ?

Je comprends malgré tout le point de vue, cette activité était chronophage et aurait mérité d’être encadrée en amont par une acquisition préalable au moins de compétences techniques, si ce n’est de design et de créativité en plus.

Le travail étant plus personnel, notre activité d’équipe s’est limité à un échange de liens sur nos diverses avancées et à des retours sur l’influence que nos travaux avaient les uns sur les autres. Efficace puisque j’ai modifié 3 fois mon rendu suite à ces échanges.

Malgré tout, pour être dans les délais, je n’ai pas enregistré le commentaire mais je l’ai placé dans le gabarit (Voir ici mon dépôt de la phase 2 de l’activité) en regard des images.

Je m’en sors bien avec la note de 15 et une évaluation sur deux qui comporte des commentaires totalement incohérents au regard de mon travail. Erreur de lecture ou de document ? C’est aussi le jeu des MOOC et de l’évaluation par les pairs que d’être capable d’accepter et intégrer ce genre de souci. Quand je relis mon point de vue sur l’évaluation par les pairs de mon premier MOOC (2014 !), je mesure rien qu’à cela le chemin parcouru dans ma capacité d’humilité face à  ce type d’évaluation.

Je finis donc le MOOC TA session 2 en tant qu’apprenant avec un taux de réussite de 98% sur 104 possible, un taux équivalent à la première session.

Je reviendrais sur le côté Modérateur et équipe pédagogique sur un autre article car c’était aussi particulièrement formateur.

 

 

 

MOOC « Créer des services publics numériques innovants »

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Un peu par hasard et en complément de mon projet sur le MOOC Transition Educative, je me suis inscrit au MOOC « Créer des services publics numériques innovants » du CNFPT en partenariat avec beta.gouv.fr.

C’est un MOOC particulier, plutôt à destination des agents de l’Etat. En fait, depuis 2013, beta.gouv.fr développe une nouvelle manière de construire des services publics numériques : ils comptent sur la dynamique des agents eux-mêmes. Une Startup d’État et de Territoire, c’est d’abord une équipe d’agents qui développe une solution à un problème de politique publique en travaillant en lien direct avec les usagers. Sachant que cette équipe est la première concernée, elle teste en réel et reçoit les moyens de grandir en fonction de son impact.

Mes-aides.gouv.frLa Bonne Boîte, ou encore le Pass culture : la communauté beta.gouv.fr a développé une soixantaine de produits qui contribuent à améliorer le service public.

Dans mon cas, avec mes questionnements autour d’une communauté d’apprentissage territorialisée, je n’en suis pas à créer une Start-up d’Etat mais la méthode et les moyens proposés étaient intéressants.

MOOCSPNI

MOOC “Les organisations apprenantes”

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J’étais parti sur la rédaction d’un article basé sur les Organisations apprenantes et notamment les 5 Principes de Peter Senge, directeur du Center for Organizational Learning (Centre pour les organisations apprenantes) du MIT Sloan School of Management, et, au fil de ma veille, je suis tombé sur l’excellent MOOC “Les organisations apprenantes” de l’objectif Territoire apprenant de l’Académie de Lille, réalisé par Romuald Delattre, Animateur et coordinateur des observatoires pédagogiques dans le cadre d”Objectif : Territoires Apprenants (OTA)” à la DSDEN du Pas-de-Calais.

Mon article n’est plus très opportun mais ce Blog étant à la fois force de propositions et bookmark de bonnes pratiques, je pose ça ici puisque ce MOOC recense parfaitement l’ensemble des ressources et des références dans ce domaine : Peter Senge, Denis Cristol, Frédéric Taddei, Philippe Carré …

De plus, il explore à la fois la théorie et des expériences dans divers pays.

En préambule, pour vous donner envie de suivre ce MOOC, une des premières vidéos entretien par SOL France de Peter Senge sur l’émergence de ses 5 disciplines

Juste un détail : sur le plan UX design, c’est assez moche, le large bandeau du haut crée une navigation contrainte vers le bas et fait perdre de la lisibilité à l’ensemble. C’est plutôt dommage pour un tel contenu

(édit du soir : Je n’enlève pas mon texte au dessus car il montre qu’il faut toujours proposer des facilitations  de lecture mais un mail de Romuald Delattre me signale qu’il a réduit le logo qui prenait une grande place sur la page. Bravo pour la réactivité du dimanche, ce MOOC est d’autant plus à préconiser comme un essentiel)

Si vous ne trouvez pas le lien dans mon texte, il est ici





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