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Attestation du MOOC l’Innovation Pédagogique dont vous êtes le héros

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Fin des MOOCs de 2016, les attestations arrivent. Je termine le MOOC « l’Innovation Pédagogique dont vous êtes le héros » avec un taux de réussite de 84%. Au vu des retours réseaux, c’est un score plutôt honorable.attumoocfunumooc


MOOC « Sur les pas des combattants de Verdun 1916-2016 »

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Dérogeons un peu aux MOOCs pédagogiques pour aller vers un de mes centres d’intérêt : l’Histoire et notamment l’histoire de la première guerre mondiale. On ne quitte pas tout à fait la formation puisque j’enseigne l’Histoire sur des CAP Bâtiment. Outre quelques faits familiaux, je me suis plongé dans ce conflit via mon site sur l’histoire locale car il se trouve qu’Aubusson (ma ville en Creuse) a non seulement donné beaucoup par ses enfants mais a aussi reçu le 162ème régiment d’Infanterie, qui était en casernement à Verdun en 1914, en dépôt tout au long de la guerre.

Un MOOC sur Verdun pendant le conflit ne pouvait qu’être intéressant, car il crée le lien qui manque entre ma petite ville éloignée géographiquement du conflit, ces soldats du 162ème, les aubussonnais partis au front, les blessés envoyés à l’hôpital complémentaire n°30 d’Aubusson (parmi tant d’autres) et le terrain qui focalise toutes ces tensions.

Je me suis donc inscrit au MOOC « Sur les pas des combattants de Verdun 1916-2016 » organisé par le Mémorial de Verdun, sur FUN. L’interface est connue, un peu trop presque puisque j’y ai des automatismes. Un point positif : c’est le premier MOOC FUN où je suis inscrit qui présente l’interface et l’usage du forum de discussion. Un Mooc qui explique les usages, ça va plutôt dans le sens de l’ouverture au plus grand nombre : Bravo !

moocverdun1

Démarré le 6 mars, ce MOOC fonctionne sur des bases habituelles : vidéos pédagogiques d’un enseignant-spécialiste qui parle (J’ai dit spécialiste ? cela se sent dans le texte), l’incrustation de cartes et documents divers sur la vidéo est une bonne méthode pour placer le contexte et les lieux auxquels petit à petit on s’habitue. Une transcription PDF des vidéos, réalisée en français et allemand, est disponible. Quelques documents-focus (pas assez nombreux à mon goût, un renvoi vers des ressources serait un plus)  : biographie, textes d’écrivains … sont parfois ajoutés aux sous-sections de la semaine. Ces sous-sections se terminent par des quiz-test de suivi. Ceux-ci ne comptent pas dans la progression du MOOC, ils ont là en tant qu’indicateur de sa propre compréhension.

Chaque semaine se termine par contre sur une évaluation-quiz de 10 questions notées (1 pt par question). Celles-ci comptent dans le MOOC, on les retrouve dans l’histogramme de progression.

Histoire de voir quel type de parcours on pouvait mener sur ce MOOC, j’ai validé la première semaine par la réalisation de l’évaluation finale directement. Le fait de vouloir aller à l’essentiel sans approfondir m’a induit en erreur sur deux questions via une faute de débutant : il y avait plusieurs réponses possibles à deux questions. Je me retrouve donc avec une première semaine à 80 %. Passé cet écueil, je suis entré un peu plus en avant : message sur le forum pour me présenter et proposer un partage de documents, inscription sur le facebook dédié. La deuxième semaine, je suis à 100 %

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à suivre …

 

 

Fin du Mooc « sur les pas des combattants de Verdun »

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MoocverdunLe Mooc « sur les pas des combattants de Verdun » se termine. Je n’avais jamais vraiment suivi un MOOC de connaissance pure et je reste un peu sur ma faim. Il faut dire que, pour moi, l’histoire, c’est un foisonnement de documents qui amènent à se construire une image de la réalité d’un instant de vie. Je l’expérimente comme cela sur mes propres outils de diffusion.

Du coup, même si le Mooc Verdun est très pointu et particulièrement bien construit dans son déroulé, par le fait qu’il décline un cours et transmet peu de documents, il ne m’a pas permis de me plonger plus avant dans cette inhumanité de combats. C’est peut-être aussi dû au fait que c’est la troisième session de ce Mooc et que le foisonnement de questions et d’échanges n’est plus là, il ne reste plus que des retardataires comme moi et l’émulation entre apprenants est un peu perdue.

Les données transmises amènent pourtant à de belles prises de conscience et prolongent un chemin dans la connaissance de cette guerre qui est essentiel comme toute transmission de l’histoire. C’est donc bien un Mooc à conseiller d’autant que le travail à fournir est vraiment minimal : visionnage de vidéos pédagogiques et réponses à des Quiz d’évaluation, et permet plus qu’une première approche des événements qui ont eu lieu à Verdun.

Ah oui, taux de réussite : après mon erreur de débutant sur les questions à choix multiples, j’ai remonté la barre pour finir à 94%.

MOOC Compétences numériques et C2i : Usages du web

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Le «Certificat informatique et internet» est un certificat national, délivré par les établissements d’enseignement supérieurs français, qui atteste de la maîtrise des compétences numériques nécessaires à la poursuite d’études et à l’insertion professionnelle. Il est en pleine évolution avec le développement de la plateforme PIX mais vous pouvez trouver des infos ici : https://c2i.enseignementsup-recherche.gouv.fr/

Le C2I couvre 5 domaines  (Les entêtes sont des liens vers 5 documents récapitulatifs, datés de 2011 et réalisés  par Nathalie Denos et Karine Silini) :

  • D1 : TRAVAILLER DANS UN ENVIRONNEMENT NUMÉRIQUE ÉVOLUTIF
  • D2 : ÊTRE RESPONSABLE À L’ÈRE DU NUMÉRIQUE
  • D3 : PRODUIRE, TRAITER, EXPLOITER ET DIFFUSER DES DOCUMENTS NUMÉRIQUES
  • D4 : ORGANISER LA RECHERCHE D’INFORMATIONS À L’ÈRE DU NUMÉRIQUE
  • D5 : TRAVAILLER EN RÉSEAU, COMMUNIQUER ET COLLABORER

Dans le cadre de ce C2I, France Université Numérique diffusait deux MOOCs « Documents dans le Cloud » et « Usages du Web ».  Je me suis inscrit à la dernière session des « Usages du Web » qui comportait 6 parties : Chercher et exploiter de l’information, Communiquer sur le Web, Organiser une veille en ligne, Contribuer au Web 2.0, Produire un document numérique à plusieurs, Appréhender les enjeux du numériques

Des raisons a cette inscription ? Evidemment pas pour acquérir des compétences : ce sont des sujets que je maîtrise, sur lesquels je travaille et que je transmet. Mais d’abord j’ai une sorte de complexe du diplôme et puis pour prouver ces compétences à quelqu’un qui est exclu des réseaux, c’est souvent plus facile de montrer un bout de papier que d’envoyer vers une liste de liens, travaux web, outils de collaboration et de communication.
Même si cela change et que, dans le domaine du numérique, on a bien compris que le « faire » exprime mieux le savoir faire qu’un diplôme (par exemple, l’appel d’offre de la Grande Ecole du Numérique qui demandait les pages LinkedIn des formateurs pressentis allait bien dans ce sens), on a encore affaire à de nombreux déconnectés dans nos univers de formation.

Tout ça pour dire que, même si j’en reconnais la valeur pour moins qualifié que moi,  je me suis vite ennuyé sur ce MOOC et que j’ai fait quelques questionnaires en dilettante sans même aller au bout.
Je viens pourtant d’y retourner, car FUN a cela de bien que l’on peut se replonger dans un MOOC où l’on était inscrit, et quelle n’a pas été ma surprise de voir que j’avais obtenu l’attestation. En effet, suite aux messages concernant des difficultés à finaliser le dernier travail en évaluation par les pairs, ils ont décidé de ne tenir compte que des 5 meilleures notes (sur les 6 modules)  et je me retrouve donc avec un taux de réussite de 70 %.

Moocusagesweb

« Accompagner les transitions éducatives »

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Le sujet de l’incertitude et de la complexité de notre monde, entraînant l’obligation de repenser l’éducation, est souvent au cœur des problématiques de la formation d’adultes. Orientation, parcours, compétences, objectifs, environnement … se reconstruire relève parfois du parcours du combattant.

Le Mooc Accompagner les transitions éducatives sur F.U.N. , par l’association Synlab, le Centre de Recherches Interdisciplinaires et l’université Paris Descartes, étant pile dans ces problématiques, je n’ai pu passer à côté.

Dans un premier temps, j’ai testé le parcours simple fait de vidéos avec retranscription, de ressources externes, de thèmes d’échanges sur le forum et de Quiz. De l’habituel rodé sur F.U.N. Deux premières semaines sont en ligne, portant sur la question des « transition(s) » et celle des « Points de vue multiples » . La première semaine cadre la notion de transition, notamment dans ses aspects éducatifs, par une approche préconisant un changement de posture dans des organisations très verticales : les déplacements d’autorité et de légitimité, le mentorat, l’idée de facilitateurs sont explorés. La deuxième semaine, on se penche sur les approches systémiques et la cartographie de controverses.

Les vidéos sont bien conçues, le texte est clair, on retrouve des figures connues (Edgar Morin réintroduisant la pensée complexe) et les ressources complémentaires apportent beaucoup. On sort de là convaincu que la prise en compte de la complexité et le changement de posture de l’autorité est un essentiel pour tout dispositif d’éducation.

Sur la notion d’apports, le MOOC pose la question de ce que les participants mettent derrière le terme « compétences du XXIe siècle« . L’ensemble de nos contributions est retranscrite sous forme d’un nuage de mots et fait ressortir exactement les 3 mots que j’ai posé dans le formulaire : créativité, coopération et empathie. De nombreuses autres contributions permettent de ce poser la question des points de vue en éducation et de réinterroger sa propre posture. Toujours intéressant donc.

Comme la théorie a ses limites et que ce qui m’intéresse, c’est l’expérimentation, je me suis inscrit au Parcours émergence de projet. Ce parcours donne l’opportunité, en plus de la consultation des cours et de la validation des quiz,  de réaliser un travail collaboratif dans le cadre d’une cartographie de controverses.

La cartographie de controverse, c’est un travail de réflexion, de co-écriture et d’analyse des situations de controverse liés aux risques, incertitudes, multiplicité des scénarios possibles, conflit de valeur morale ou politique, etc, pour lesquelles il n’existe pas de modélisation assurée mais qui impliquent pourtant des décisions souvent dans l’immédiateté.

Cette méthode liée au monde de l’éducation, lui-même complexe, incertain, doit permettre de faciliter l’émergence de projets ou d’approfondir nos propres projets de changement.

Coopération étant l’une des compétences clés du XXIe Siècle, sa mise en oeuvre sur le MOOC n’a rien d’étonnant : Je me suis donc retrouvé avec 8 autres noms de MOOCeurs dans le Groupe n°19. Huit noms et mails car c’est tout ce que j’avais comme point de départ. Je ne suis pas un novice des  coopération, collaboration … dans le cadre de projets, c’est même la compétence principale développée dans le parcours d’une des formations que je gère, mais comme je connais maintenant bien les MOOCs, j’ai de suite imaginé la suite la plus noire (peu d’échanges, peu d’investissement, un travail en dent de scie) et envoyé un premier mail à tous afin de lancer la machine.

En effet, sur les Moocs, nombreux sont ceux qui s’inscrivent et qui survolent, peut-être plus encore dans les activités de groupe qui ne sont pas tant que cela dans notre nature (en France, seuls 6% des élèves français décrochent la note maximale en travail collectif). Ce MOOC s’adressant à des cadres de l’éducation, la capacité de travail est de plus limitée par le temps disponible.

Je connais bien les MOOCs, (l’équipe pédagogique aussi visiblement puisque, dans chaque enquête préalable, elle demande si l’on se sent la capacité de remotiver notre équipe) et le travail d’équipe : Nous avions à décider d’un thème de controverse à explorer à 9 et c’est avec 4 co-listiers que 3 propositions ont émergé, propositions parfois bien loin des modèles proposés.

Pour tenter d’aider à la compréhension et au choix des thèmes de controverse, une conférence en ligne avec Vincent Casanova était proposée le lundi 20. Elle a un peu bousculé nos orientations car, comme j’ai pu l’écrire en live, nous avons certainement trop tendance à créer des liens, structurer et organiser divers thèmes, et donc orienter au préalable une thématique. L’idée de la controverse, c’est plutôt d’aborder un thème simple les yeux ouverts, par la recherche de sources, de points de vue et ensuite d’interroger le thème à partir de ce que l’on a trouvé. Il reste donc encore pas mal de travail mais l’intérêt pour le thème est entier. La suite donc sur de futurs articles.

Innovation en Pédagogie

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Les milieux éducatifs et professionnels sont d’accord pour envisager la montée de nouvelles compétences au XXIe Siècle. Elles sont mêmes déjà très définies : communication, créativité, collaboration, etc.

Ces compétences bousculent de nombreuses méthodes préétablies : en formation, nous avons par exemple l’habitude d’individualiser, de rendre autonome. Les parcours sont personnels et cadrent avec des évolutions individuelles.

Imaginer un monde dans lequel on collabore, on communique, on partage, on croise les données et on fait preuve de créativité et d’intelligence collective, c’est bousculer les méthodes habituelles dans des contextes où l’on est fier d’avoir un vidéo-projecteur pour faire de la formation en présentiel … Comment ? cela recentre l’attention de l’apprenant sur la projection et donc en direction du formateur ? Ah oui, tiens ?? …

Du coup, les champs d’innovations pédagogiques sont innombrables et, même si nous sommes nombreux à tenter, expérimenter, c’est souvent de façon isolé.

Voir que c’est aussi le sujet de MOOCs tels que le MOOC innovation pédagogique dont vous êtes le héros… et Accompagner les transitions éducatives sur F.U.N est rassurant.

Ces MOOCs proposent de belles pistes d’innovation et partagent des expérimentations très abouties. Ce n’est donc pas étonnant que l’on y croise comme référence des perles telles que cette Carte interactive de l’innovation réalisée par François MULLER.

innover

Son titre : « innover pour améliorer la qualité et l’efficacité de l’Education » est assez parlant et son contenu est tellement à la fois dense et parfaitement structuré que tout formateur qui se pose des questions sur ses pratiques ne peut se passer de telles pistes.

Cartographie de controverse : « l’évaluation des apprenants »

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Dans un article précédent, j’ai commencé à présenter mon parcours sur le MOOC Transition éducative. Ce MOOC comporte un Parcours « émergence de projet » basé sur la construction d’une cartographie de controverse. Cette méthode a été développée face à l’incertitude grandissante et l’évolution galopante de nos mondes, afin de trier, classer des sources d’expertise sur un domaine pour se donner des critères de choix, de prise de décision ou simplement s’informer en toute clarté. C’est une technique qui se base sur l’utilisation créative d’outils numériques d’analyse et représentation (Youhou ! des outils à tester … 😉 ).

Ce travail a du sens pour de futurs citoyens qui cherchent à explorer et visualiser la complexité des débats publics, noyés dans un internet parfois désinformant par la masse et il répond particulièrement à des questionnements que je peux avoir dans ma pratique professionnelle, notamment sur la transmission de cette capacité à repérer des éléments et critères de choix via les réseaux.

Je vais en préalable préciser que les lignes qui suivent n’ont pas valeur d’exemple dans la méthode de la cartographie de controverse mais qu’elles ne sont que le reflet du parcours d’un apprenant, face à ses tests, ses interrogations, dans le cadre d’un MOOC. (On copie pas, on pourrait avoir une mauvaise note 😉 ).

Ce travail étant collaboratif, le groupe dans lequel j’ai été inscrit, par l’équipe pédagogique, a démarré un échange par mail posant 3 choix de controverses :

  1. L’écriture inclusive
  2. En quoi l’évaluation par compétences permet de faire évoluer les pratiques pédagogiques ?
  3. Comment assurer un parcours d’orientation qui soit efficient, réversible ou adaptable pour chacun selon ses habilités, acquisitions, expériences et maturités scolaires et/ou professionnelles ?

Ces choix ont été remis en cause par le premier live du MOOC avec Vincent Casanova qui pousse à simplifier le thème de controverse pour ouvrir le champ de possibles plutôt que de questionner de façon très directive et déjà orienté, un sujet.

Un padlet (outil visiblement bien intégré dans l’Education Nationale) de choix possibles à partir des questions posés est créé par une de mes collègues de groupe (voir ici). J’y répertorie quelques ressources et mes intérêts m’amènent naturellement à faire dominer les questionnements autour de l’évaluation.

Notre groupe n’ayant pas réussi à se motiver (Ah, le collaboratif dans un MOOC ! j’en ferais un article un jour) , je me suis décidé à avancer (presque) seul sur ce thème ouvert. Comme cela pouvait porter à confusion entre évaluation des enseignants et celle des apprenants, j’ai restreint à :

« L’ÉVALUATION DES APPRENANTS »

La première étape est la recherche de sources de controverses. Je stocke des sources, des études dans un nouveau Padlet : EVALUATION et j’y ajoute quelques liens permettant un travail préparatoire à la session suivante : des sources sur l’évolution de l’évaluation dans le temps.

(Une parenthèse sur la pérennité d’usage d’agrégateur de contenu tels que Padlet, Pinterest ou autre : cela me parait un risque puisque si le site origine change, si la ressource se déplace sur le net, elle n’est plus accessible et cela peut rendre le travail obsolète. Si des études vous sont essentielles, pensez à les récupérer sur un support personnel et pas seulement à en garder le lien).

Le foisonnement des études, thèses, textes institutionnels et d’experts en pédagogie me démontrent que ce thème est sensible et qu’il ne se traitera que superficiellement dans le temps du MOOC.

Ces données me permettent pourtant déjà de visualiser le fait qu’une multitude d’acteurs est concerné par ce sujet et que, clairement, parfois ils ne sont pas d’accord les uns avec les autres. De plus, les buts et besoins ne paraissent pas cohérents. Enfin, selon les époques, les choix institutionnels sur l’évaluation varient. Controverse ? Visiblement oui et même controverse(S).

Image Padlet

 Le second travail est celui de la création d’une ligne de temps : Quelle est l’origine de la controverse ? Comment s’est-elle développée dans le temps ?

Là, j’ai choisi de travailler dans un tableur et de regrouper les dates, périodes où l’on a discuté de l’évaluation et fait des choix institutionnels. Ce travail, très parcellaire car un peu individuel et réclamant des approfondissements, met déjà en lumière des retournements de position dans le cadre de l’évaluation.

Lien vers la Chronologie de l’évolution de l’évaluation des apprenants

image chronologie

Le troisième travail demandé est celui de la Cartographie d’acteurs concernés. Il n’y a pas de controverse là où il n’y a pas diversité d’acteurs. Dans le cadre de l’évaluation, ce n’est pas compliqué de se demander qui sont les acteurs prenant part à cette controverse puisque non seulement toute la communauté éducative est concernée mais aussi l’environnement social de l’apprenant. J’ai donc travaillé sur une carte mentale (avec Mindmeister, outil simple d’accès), en centrant l’évaluation et satellisant les divers acteurs concernés.

J’ai ensuite recherché et décliné les divers points de vue, besoins, choix posés par ces acteurs. L’arbre des débats est donc un croisement entre les ressources du Padlet et la cartographie des acteurs. Il liste les acteurs selon leurs points de vue et objectifs de l’évaluation. Il permet d’avoir une trace visuelle de la diversité de ces acteurs et des objectifs de chacun grâce à des liens vers des ressources internet institutionnelles, privées, médiatiques….

C’est là que se révèle les raisons des controverses concernant l’évaluation : ces objectifs ne sont pas coordonnés comme on peut le lire rapidement sur cet arbre et, sous ce mot « évaluation », de nombreuses réalités, objectifs, fonctions se font jour, d’où le titre définitif (et oui, seulement maintenant, ce qui prouve bien qu’élargir le thème de départ était la bonne piste.) de ma controverse :

« L’ÉVALUATION DES APPRENANTS : un mot, des réalités différentes »

Un peu frustré par le manque de travail collaboratif, j’ai proposé à un groupe de stagiaires d’une action d’insertion professionnelle de travailler sur ce sujet et c’est eux qui m’ont apporté l’aspect externe à l’éducatif de l’évaluation : entreprise, société. La preuve qu’échanger avec les acteurs concernés apporte toujours des solutions.

Lien vers la cartographie des Acteurs de l’évaluation, incluant arbre des débats

Cela m’a permis un premier jet d’écriture d’une synthèse, qui pourrait (et devrait) servir de plan à un travail plus approfondi, en y ajoutant des citations des diverses sources par exemple :

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Synthèse du thème : « L’évaluation des apprenants : un mot, des réalités différentes. »
—–
Face à un monde en mouvement, de nombreux sujets sont abordés dans le débat éducatif. Un de ces sujets a longtemps fait l’unanimité sur sa fonction et ses méthodes : l’évaluation. Avec l’évolution de nos univers éducatif au sein d’un grand tout incertain, c’est devenu plus complexe aujourd’hui.

Étymologiquement « évaluer », c’est déterminer la valeur de quelque chose. L’évaluation a donc longtemps été considérée comme un classement, une sorte de tri des élèves en fonction d’une classe d’âge et d’un niveau chiffré et l’on a d’abord cherché avec cette mesure à atteindre des objectifs globaux.

Jusqu’au début des années 70, le but de l’évaluation a été de s’assurer que le travail des élèves corresponde aux exigences préétablies par le maître et le programme pédagogique : l’évaluation est normative.

Puis l’apprenant est devenu individu et que l’on a donc cherché à mesurer une progression individuelle par de nouvelles méthodes d’évaluation. Les termes changent, les adjectifs s’ajoutent : L’évaluation est pronostique, devient formative au cours des apprentissages ou sommative pour valider un niveau.

Sous ce mot se cache donc divers objectifs selon le contexte et les acteurs concernés. Les éléments de controverse se situent dans la diversité de points de vue et d’objectifs des acteurs concernés : Certains ont des objectifs de mesure globale alors que d’autres ont besoin de mesure individuelle.

Quels sont les acteurs concernés et quels sont leurs besoins spécifiques ?

Tous les acteurs de la communauté éducative sont partie prenante dans la notion d’évaluation des apprenants :

Les institutions mettent en place des évaluations face à des objectifs éducatifs, afin de mesurer la place d’une classe d’âge dans l’échelle des savoirs, acquisitions, compétences. Ce type d’évaluations est souvent purement statistique.

Les lieux d’éducation, représentés par leurs chefs d’établissement, sont partagés entre des demandes institutionnelles, hiérarchiques, le besoin de connaitre leur place sur le plan national et la réalité du terrain, le lien local. C’est le lieu où la controverse est la plus tendue car celui où les acteurs se confrontent et révèlent des besoins différents.

Les enseignants ont longtemps classé, trié les élèves entre eux puis individuellement. Aujourd’hui, ils utilisent l’évaluation pour faire un diagnostic préalable, pour mesurer l’évolution des acquisitions individuelles et remédier aux difficultés.

Les parents, par ce moyen et les retours d’évaluation chiffrés ou appréciations, mesurent l’avancée et les difficultés de leur enfant. C’est un besoin créé par antécédent : le rapport à la réussite étant souvent copié sur sa propre expérience, le besoin de « bonnes notes » est amplifié et l’incompréhension prédomine face à des nouvelles méthodes d’évaluation.

Enfin l’apprenant lui-même ne se définit parfois qu’en fonction d’un classement global même si on a tendance aujourd’hui à lui opposer l’évaluation d’une évolution personnelle.

On peut inclure à cette liste l’influence d’acteurs extérieurs : entreprises, administrations, associations … qui demandent l’évaluation de savoirs, de compétences afin que l’apprenant puisse s’intégrer dans une société plus large à la sortie de l’école.

Les médias et la presse reflètent dans le champ public à la fois les interrogations internes à l’école et les décisions gouvernementales sur ce sujet. En croisant cela aux études internationales, elles mettent en lumière les défauts du système, quitte à parfois, sensationnalisme oblige, exagérer le trait.
La médiatisation crée le trouble ou la controverse en ne différenciant pas les objectifs de chaque acteur.

Enfin les études internationales (PISA,…) mettent en lumière des écarts éducatifs entre pays.

Les controverses sur l’évaluation portent la plupart du temps sur un amalgame entre les diverses fonctions de l’évaluation selon les objectifs d’acteurs éducatifs ou externes.
Clarifier les objectifs et nommer précisément le type d’évaluation, plutôt que de regrouper ces rôles parfois très éloignés les uns des autres, permettrait d’éviter ces controverses.

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On voit donc que cette méthode est particulièrement efficace pour décrypter un jeu d’acteurs, institutionnels ou non, afin de faciliter des choix dans un monde incertain et en mouvement perpétuel.

A suivre donc.

Sujet de cartographie de controverse MOOC Transition Educative

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Dans le cadre du MOOC Transition éducative, le travail du parcours émergence de projet devait porter sur un thème et suivre une méthodologie de cartographie de controverse précise. Afin de garder une trace de ce travail, initié en groupe puis continué seul faute de combattants, je le reproduis ici :

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L’évaluation des apprenants : un mot, des réalités différentes.

Travail de groupe via échanges par e-mail : 

Le 16 Novembre, deux sujets de controverses sont proposés

1. « L’écriture inclusive »
2. « en quoi l’évaluation par compétences permet de faire évoluer les pratiques pédagogiques ? »

Le 20 Novembre, une troisième proposition arrive :

3. « Comment assurer un parcours d’orientation qui soit efficient, réversible ou adaptable pour chacun selon ses habilités, acquisitions, expériences et maturités scolaires et/ou professionnelles ? »

Le 20 Novembre, suite au premier live avec Vincent Casanova, des échanges mail s’orientent sur une simplification de thème, afin de rester plus ouvert et moins orienté, autour de Orientation ou Compétences

Le 21 Novembre, la discussion tourne autour du point 2 : compétences ou évaluation

Travailler sur l’évaluation conduit à intégrer l’évaluation par compétences mais tout reste ouvert.

Recherche de sources de controverses

Le 29.11, un Padlet est créé par Muriel THOMAS-DANGUIN pour lister des ressources (au moins huit sources d’informations contradictoires) sur nos diverses pistes de controverse : un travail en colonnes est privilégié, le but étant pour l’instant de faciliter un choix de controverse.

Lien vers le Padlet – Version 1 recherches de sources sur les diverses options

Parce qu’il faut choisir et que les retours de recherches étaient plus nombreux, le travail (plus individuel, le travail de groupe ne prénant pas réellement) s’est orienté vers l’Evaluation :

Lien vers le Padlet V2 : EVALUATION

Une liste de ressources sur l’évaluation, depuis divers points de vue, est réalisée. Des liens pour préparer la ligne de temps sont ajoutés.

MàJ du 21.12 : article controverse sur l’évaluation chez Café Pédagogique

Ligne de temps

Quelle est l’origine de la controverse ? Comment s’est-elle développée dans le temps ?

Justement le temps manque pour réaliser un travail approfondi. La ligne de temps se fait avec un tableur et a pour objectif de marquer les ruptures, changements de point de vue ou d’objectif de l’évaluation.

Lien vers la Chronologie de l’évolution de l’évaluation des apprenants

Cartographie d’acteurs

Qui sont les acteurs prenant part à cette controverse ?

Le choix d’une carte mentale s’impose car elle va permettre non seulement de faire une liste des acteurs concernées mais de s’enrichir des objectifs de chacun afin de réaliser un arbre des débats le plus visuel possible.

Lien vers la cartographie des Acteurs de l’évaluation

Arbre des débats

L’arbre des débats est donc un croisement entre les ressources du Padlet et la cartographie des acteurs.

Il liste les acteurs selon leurs points de vue et objectifs de l’évaluation. Il permet d’avoir une trace visuelle de la diversité de ces acteurs et des objectifs de chacun grâce à des liens vers des ressources internet institutionnelles, privées, médiatiques.

C’est là que se révèle les raisons des controverses concernant l’évaluation : ces objectifs ne sont pas coordonnés comme on peut le lire rapidement sur cet arbre et, sous ce mot « évaluation », de nombreuses réalités, objectifs, fonctions se font jour.

Lien vers la cartographie des Acteurs de l’évaluation

incluant objectifs d’acteurs et liens vers des ressources sélectionnées (c’est un peu lourd à lire car dépassant largement la page web. Un conseil : réduisez les nœuds en cliquant sur les petits cercles et développez chaque branche l’une après l’autre.)

 

Synthèse du thème : « L’évaluation des apprenants : un mot, des réalités différentes.« 

Face à un monde en mouvement, de nombreux sujets sont abordés dans le débat éducatif. Un de ces sujets a longtemps fait l’unanimité sur sa fonction et ses méthodes : l’évaluation. Avec l’évolution de nos univers éducatif au sein d’un grand tout incertain, c’est devenu plus complexe aujourd’hui.

Étymologiquement « évaluer », c’est déterminer la valeur de quelque chose. L’évaluation a donc longtemps été considérée comme un classement, une sorte de tri des élèves en fonction d’une classe d’âge et d’un niveau chiffré et l’on a d’abord cherché avec cette mesure à atteindre des objectifs globaux.

Jusqu’au début des années 70, le but de l’évaluation a été de s’assurer que le travail des élèves corresponde aux exigences préétablies par le maître et le programme pédagogique : l’évaluation est normative.

Puis l’apprenant est devenu individu et que l’on a donc cherché à mesurer une progression individuelle par de nouvelles méthodes d’évaluation. Les termes changent, les adjectifs s’ajoutent : L’évaluation est pronostique, devient formative au cours des apprentissages ou sommative pour valider un niveau.

Sous ce mot se cache donc divers objectifs selon le contexte et les acteurs concernés. Les éléments de controverse se situent dans la diversité de points de vue et d’objectifs des acteurs concernés : Certains ont des objectifs de mesure globale alors que d’autres ont besoin de mesure individuelle.

Quels sont les acteurs concernés et quels sont leurs besoins spécifiques ?

Tous les acteurs de la communauté éducative sont partie prenante dans la notion d’évaluation des apprenants :

Les institutions mettent en place des évaluations face à des objectifs éducatifs, afin de mesurer la place d’une classe d’âge dans l’échelle des savoirs, acquisitions, compétences. Ce type d’évaluations est souvent purement statistique.

Les lieux d’éducation, représentés par leurs chefs d’établissement, sont partagés entre des demandes institutionnelles, hiérarchiques, le besoin de connaitre leur place sur le plan national et la réalité du terrain, le lien local. C’est le lieu où la controverse est la plus tendue car celui où les acteurs se confrontent et révèlent des besoins différents.

Les enseignants ont longtemps classé, trié les élèves entre eux puis individuellement. Aujourd’hui, ils utilisent l’évaluation pour faire un diagnostic préalable, pour mesurer l’évolution des acquisitions individuelles et remédier aux difficultés.

Les parents, par ce moyen et les retours d’évaluation chiffrés ou appréciations, mesurent l’avancée et les difficultés de leur enfant. C’est un besoin créé par antécédent : le rapport à la réussite étant souvent copié sur sa propre expérience, le besoin de « bonnes notes » est amplifié et l’incompréhension prédomine face à des nouvelles méthodes d’évaluation.

Enfin l’apprenant lui-même ne se définit parfois qu’en fonction d’un classement global même si on a tendance aujourd’hui à lui opposer l’évaluation d’une évolution personnelle.

On peut inclure à cette liste l’influence d’acteurs extérieurs : entreprises, administrations, associations … qui demandent l’évaluation de savoirs, de compétences afin que l’apprenant puisse s’intégrer dans une société plus large à la sortie de l’école.

Les médias et la presse reflètent dans le champ public à la fois les interrogations internes à l’école et les décisions gouvernementales sur ce sujet. En croisant cela aux études internationales, elles mettent en lumière les défauts du système, quitte à parfois, sensationnalisme oblige, exagérer le trait.
La médiatisation des évaluations crée le trouble ou la controverse en ne différenciant pas les objectifs de chaque acteur.

Enfin les études internationales (PISA,…) évaluent pour mettre en lumière des écarts éducatifs entre pays.

Les controverses sur l’évaluation portent la plupart du temps sur un amalgame entre les diverses fonctions de l’évaluation selon les objectifs d’acteurs éducatifs ou externes.
Clarifier les objectifs et nommer précisément le type d’évaluation, plutôt que de regrouper ces rôles parfois très éloignés les uns des autres, permettrait d’éviter ces controverses.

Commentaires des pairs

« En introduction, je ferai une première remarque concernant le travail d’évaluation, évaluation par les pairs : Le sujet de l’évaluation est très intéressant et m’amène à me questionner sur ma légitimité à évaluer un travail pour lequel je ne suis pas certaine de totalement maîtriser la technique… Cela étant un autre débat !

La formulation de la controverse a été évolutive et collaborative au départ, les différentes recherches inscrites sur un Padlet. Le sujet retenu est : «  » L’évaluation des apprenants : un mot, des réalités différentes. «  »
J’ai compris le thème comme étant un débat autour de la définition et des objectifs que les différents acteurs donnent au mot «  »ÉVALUATION » ».
Le travail suivant a été beaucoup moins collaboratif.
La frise chronologique est simple ; elle montre cependant les différents objectifs de la mise en place des différentes évaluations au cours du temps. Des liens vers les articles du Padlet pourraient être ajoutés.
La carte des acteurs éclaire bien sur les enjeux de l’évaluation aux différents niveaux des entités concernées. Le lien de l’arbre des débats renvoie sur le même lien que la carte des acteurs. Peut-être faudrait-il présenter une carte des acteurs simplifiée pour seulement mettre en valeur les objectifs des acteurs dans l’arbre des débats ?

Cet article «  » L’évaluation des apprenants : un mot, des réalités différentes «  » est bien documenté et le travail conséquent ; j’ai notamment apprécié le travail réflexif écrit sur le site de J.N Saintrapt. La démarche de controverse est bien explicitée. L’article est clair, agréable à lire. »
Ce travail est intéressant car on peut mesurer le cheminement de la réflexion du groupe. L’article est clair et en adéquation avec la frise chronologique et la carte des acteurs. En revanche , je pense que le travail, déjà très documenté certes, pourrait être plus abouti s’il y avait un véritable arbre des débats, qui aurait fait émerger des sous débats.( la sélection? le classement? la compétition? Les classes sans notes? Les compétences? Les concours? La coopération et le bien-être…) A voir! Mais d’ores et déjà, bravo pour ce projet!
« Bonjour à tous,
Tout d’abord, bravo pour ce travail. Nous savons tous à quel point, il a été fastidieux de restituer un livrable (que dis-je… des livrables!) dans le temps imparti.
Les sources sur le Padlet sont diversifiées. Je ne suis toutefois pas parvenue à faire «  »descendre l’ascenseur » » pour visualiser le bas des colonnes.
Effectivement, la frise chronologique est textuelle et pourrait être améliorée en utilisant un outil dédié. Pour autant, elle est totalement lisible et retrace les points «  »chauds » » de l’évolution de la controverse (prises de position, ruptures, objectifs de l’évaluation).
Les principaux acteurs ont été identifiés et cartographiés.
Une interrogation : pourquoi avoir mis au même niveau le MEN et les enseignants/formateurs/chefs d’établissement. Ne font-ils pas partie du MEN?
Le choix de la carte mentale pour la cartographie des acteurs et l’arbre des débats me semble le plus approprié (mais c’est totalement subjectif). Elles permettent de saisir les différents points de vue de la controverse ainsi que la synthèse, reprise de façon explicite dans votre article. »


retour final sur le MOOC transition éducative

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Quand on est formateur, se remettre en cause est un essentiel. Je me compare souvent à une éponge qui se gorgerait de connaissances et compétences pour en faire profiter les autres. Ne pas s’interroger sur les méthodes qui permettent ce va et vient dans un monde en constante mutation, ce serait à coup sûr rater son objectif, d’autant que, pendant ce temps, d’autres formateurs/enseignants se posent de bonnes questions, analysent leurs pratiques, collaborent pour trouver des solutions aux questionnements éducatifs.

Les MOOCs sont une porte ouverte sur cela pour quelqu’un qui comme moi peut se sentir éloigné des échanges par mon choix de territoire.

Cette année 2017 aura été une petite année par rapport à 2016 (même si les attestations des MOOC Classe inversée, usages du Web et innovation pédagogique sont arrivés en 2017) avec les MOOC Verdun et celui sur la transition éducative mais l’investissement demandé par la formation labellisée Grande Ecole du Numérique et sa mise en pratique très efficiente a mobilisé pas mal de mon temps.
En forme de bilan d’année, revenons donc sur le dernier suivi :

Je suis formateur, père de 3 enfants, et j’ai conscience de vivre dans un monde complexe confronté à des crises multiples. Chez nous, on s’amuse souvent à table avec mes enfants  à une sorte de « What’s if » : et si les extra-terrestres débarquent là tout de suite ? et si des zombies envahissent les rues ? et les USA déclarent la guerre à la Corée ? Se plonger dans un monde incertain et réagir en fonction, proposer, être créatif, compter les uns sur les autres, être sûr de ses compétences, c’est nos jeux de rôles et parfois j’ai l’impression que transmettre ces mécanismes de réponses pourront leur sauver la vie un jour. (Oui bon, une famille de Geeks,  c’est un peu barré parfois mais l’armée américaine fait pareil alors …)

Dans le MOOC Transition éducative, j’ai un peu retrouvé cet esprit : réagir à l’incertitude, analyser une situation, inventer de nouvelles démarches de changement, en s’appuyant notamment sur la puissance de l’intelligence collective. Quelles méthodes utiliser pour trouver une place pour chacun, offrir les mêmes chances, proposer des pistes pour faire face à ces évolutions ?

Suivons ce fil : le MOOC “ Accompagner les transitions éducatives” est un projet porté par l’association Synlab, le Centre de Recherches Interdisciplinaires et l’université Paris Descartes.

Il propose deux parcours :

Le premier parcours est simple : Méthodologiquement, on a de la lecture de vidéos, des ressources complémentaires et des quiz, le mot simple est bien choisi. C’est une bonne approche de nombreux questionnements sur la transition éducative, révélateur de sa multiplicité et de sa complexité. Le MOOC est contextualisé autour d’un établissement scolaire et chaque étape fait référence à un lieu de cet établissement, cela donne du sens et crée une carte mentale plutôt efficace.

Sur cette partie du parcours, je m’en sors bien : 113% sur 120 possible. Un peu d’incompréhension face à certaines formulations de questions, des choix multiples parfois complexes, un petit manque de concentration par instant expliquent ces quelques erreurs. Vous savez de toute façon ce que je pense des évaluations chiffrées, elles ne sont là que pour m’alerter face à un sujet que je dois plus travailler et ce quiz a parfaitement joué son rôle de révélateur.

progMOOCTE

Sur le plan du contenu, les intervenants sont pertinents, les vidéos contextualisées et leur enchaînement structure parfaitement une vision d’ensemble qui se construit au fil du MOOC, de la nécessité d’intégrer la transition, du respect de la multiplicité des points de vue, de l’essentielle mise en réseau et travail collectif aux questions sur nos capacités à intégrer un changement vers une société qui apprend différemment.

Les séquences sont mises en ligne de deux semaines en deux semaines et c’est un format qui fonctionne bien.Il m’a permis de d’abord suivre le parcours simple puis de me concentrer sur les livrables du parcours Projet.

La séquence 1 s’intitule « Un monde en transition« , elle tourne autour des transition(s) sociétales et transition(s) éducative(s)jusqu’aux transitions complexes nécessitant un accompagnement humain.

Plongé dans les mondes numériques depuis le début du Net, je suis un convaincu de la notion de transition. Ce qui m’a le plus surpris ici, c’est d’être en phase avec la plupart des MOOCers, ce n’est pas si courant dans mon univers professionnel. J’ai par exemple été pile dans les choix majoritaires sur le travail demandé sur les compétences du XXIe Siècle : Empathie, Coopération (j’avais noté Collaboration j’en comprends la nuance) , Créativité.

Les définitions des connaissances et compétences de l’OCDE étaient aussi très structurantes. Pour résumer (mais j’en ferais un article) :

Trois types de connaissances :

  • La connaissance disciplinaire
  • Les connaissances interdisciplinaires
  • La connaissance épistémique
  • La connaissance des procédures

Trois types de compétences : ·

  • Compétences cognitives et métacognitives
  • Compétences sociales et émotionnelles
  • Compétences physiques et pratiques

L’interrogation sur l’école en 2050 m’a moins interpellé, simplement parce que, en tant que formateur d’adultes, je n’ai pas à impulser de mouvement dans la réorganisation des fondamentaux scolaires. Mes enfants commencent à être grands et il y a longtemps que, dans mes cours, on déplace les tables, on utilise le numérique, on ouvre à l’extérieur, etc. J’avoue du coup m’être amusé à écrire une utopie noire où les mauvais côtés de notre monde aurait pris la main sur l’école : starification des profs, médiatisation des cours, baisse de crédits, utilisation de ressources externes … Suis-je si loin ? Si on laisse faire, il se pourrait qu’un jour j’ai raison.

J’ai survolé les notions de leadership et management de la séquence 4. D’abord je suis moins concerné, ensuite, j’ai bien compris que le MOOC tentait de faire bouger les lignes au plus haut niveau et qu’il s’adressait pour cela à de nombreux leaders, ouvrant sur la possibilité de décisions partagées, d’intelligence collective mais, à l’usage, on croise tellement peu de leaders éducatifs ouverts à ces évolutions que ça me parait plus un beau vœu pieu qu’une réalité de terrain (Merci de me faire mentir par des exemples en commentaires 😉 ).

La séquence 2 « Des points de vues multiples » aborde des notions plus techniques : complexité, approche systémique et réponse avec Cartographie des controverses. C’est l’objet du deuxième parcours, qualifié d’émergence de projet : Il consiste en la réalisation d’un travail collaboratif de réflexion et de co-écriture sur une controverse liée au monde de l’éducation. Ce parcours doit permettre de faciliter l’émergence de projets ou d’approfondir nos propres projets de changement. Cette activité réalisée est évaluée par les pairs.

J’ai déjà dit que mon équipe n’avait pas ou peu fonctionné mais un appel d’un des membres de l’équipe pédagogique du MOOC, François Duport, au sujet du développement futur du MOOC, m’a convaincu de continuer seul. Cela m’a permis de comprendre la méthode de cartographie de controverse par l’action, d’en réaliser les différentes étapes : choix de sujet, recherche documentaire (regroupé dans un padlet), frise chronologique (réalisé sous tableur), carte des acteurs (en carte mentale via Mindmeister), arbre des débats en complétant la carte mentale. J’ai travaillé sur l’évaluation et les divers travaux m’ont amené à développer un axe autour des réalités multiples se cachant derrière ce mot.

Au travers de cette méthode, j’ai vraiment compris vers quoi on allait sur le MOOC : chercher à répondre au VUCA World dans lequel nous baignons. Notre Monde, par les situations et conditions dans lesquelles on vit, est volatile, incertain, complexe et ambigu (Volatility, Uncertainty, Complexity, Ambiguity). Plus que cela même, nos univers peuvent se retrouver en prise à des ruptures fortes.

Construire face à cela, proposer des pistes pour éclairer les chemins possibles, transmettre aujourd’hui, c’est non seulement mettre en oeuvre de nouvelles compétences, mais aussi de nouvelles méthodes d’analyse, de nouvelles façons de s’interroger et d’apprendre.

Pour cela, ce MOOC fait bien le travail, il nous donne des clés pour choisir et transmettre des outils, des moyens, des méthodes de préparation à ces mondes incertains, en transition, à nous d’abord, enseignants/formateurs, parce que sinon, nous serons vite « hors-sol » et à ceux dont nous avons la charge, tous, parce que sinon justement ils ne seront que quelques-uns à pouvoir faire face aux nouveaux mondes qui s’ouvrent.

 

 

Attestation du MOOC Transition Éducative

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Livraison du jour : ma neuvième attestation de MOOC, celle du MOOC Transition Éducative. J’ai terminé le parcours simple avec une note finale confortable de 113% sur 120 possible.

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Pour plus d’information sur ce MOOC, mon retour d’expérience est ici.

Certificat de réussite au parcours « Émergence de projet – cartographier pour agir »

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Après l’attestation du parcours simple au Mooc Transition Éducative, me voila détenteur du Certificat de réussite au parcours « Émergence de projet – cartographier pour agir » délivré par SynLab.
Je suis très heureux de ce certificat parce que faire partie des 48 irréductibles de la transition éducative qui ont eu cette attestation, sur 4700 inscrits au MOOC, c’est une belle preuve d’engagement. De plus, quand je vois que l’évaluation par les pairs me donne la note de 15 alors que j’ai travaillé pratiquement seul sur ce projet de cartographie qui était au départ un projet de groupe, les compétences acquises là sont bien ancrées.

 

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A lire : Bilan du MOOC sur SynLab

MOOC « Protection de la vie privée dans le monde numérique »

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« Si c’est gratuit, vous êtes le produit »

Cette phrase est aujourd’hui au cœur d’un nombre constant d’usages numériques : applications, sites, services offerts avec juste quelques identifiants. En tant qu’utilisateurs d’Internet ou de smartphones, nous sommes devenus des producteurs de données qui sont convoitées par de nombreuses personnes, sociétés ou agences étatiques.

L’objectif du MOOC « Protection de la vie privée dans le monde numérique », élaboré par des chercheurs de l’équipe INRIA Privatics, est de  permettre de comprendre quelles sont les données que l’on produit quand on utilise une technologie, quels sont nos droits en terme de vie privée et quelles mesures mettre en œuvre pour protéger cette vie privée.  Il s’articule autour de 4 modules :  Données personnelles et législation, Protéger ses données et son identité numérique, Smartphones et vie privée, Protéger ses emails.

Il s’adresse à toutes celles et ceux qui sont soucieux de mieux comprendre les enjeux de la protection de la vie privée sur internet et de mieux maîtriser les outils numériques sur le plan des données personnelles. Du coup, en tant que formateur notamment dans ce domaine, suivre ce MOOC ne m’a pas trop posé de problème.

L’intérêt d’un tel MOOC est évident pour qui se poserait des questions sur l’utilisation de ses données personnelles et sur les possibilités de vérifier et limiter cet usage. Dans mon cas, il m’a permis de tester mes connaissances et préciser certains points de détail : Je finis avec 99% de réussite aux Quiz et activités.

progdonnees

J’ai en fait repris le déroulé du MOOC et suis allé directement aux Quiz et, au besoin, aux retranscriptions des vidéos. L’idée d’avoir des Quiz très réguliers (20 sur tout le déroulé du MOOC), plutôt variés dans leurs questionnements est vraiment pertinente car elle permet de vérifier la compréhension globale d’un univers particulièrement dense. Des activités complètent l’évaluation du MOOC, elles sont là pour éclairer certains articles d’actualité et vérifier la capacité à comprendre une problématique au delà du bruit médiatique, ce qui, dans un contexte mouvant, mis à jour régulièrement, est forcément intéressant.

Ce MOOC étant un bonus sur ma liste, j’ai eu peu de temps à lui consacrer. J’ai donc peu exploré le forum (Oui, je sais ça me change !) mais, outre les propositions et test d’outils de protection nombreux, on sent bien l’inquiétude face à un futur encore plus numérique et la complexité à y faire face. Pour preuve, un nouveau MOOC, géré par le CNAM, sur le sujet de la protection des données personnelles et le nouveau règlement européen sur la protection des données (RGPD) est ouvert aux inscriptions :  MOOC « Protection des données personnelles : le nouveau droit »

Le MOOC « Protection de la vie privée dans le monde numérique » est donc à recommander pour démarrer dans la compréhension des notions de vie privée et données numériques.

 

Attestation MOOC « Protection de la vie privée dans le monde numérique »

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J’ai déjà fait un article sur mon suivi du MOOC « Protection de la vie privée dans le monde numérique » élaboré par des chercheurs de l’équipe INRIA Privatics et je me suis rendu compte que quelques personnes de mon entourage l’avait aussi suivi, Eric de la Quincaillerie Numérique de Guéret par exemple. Cela nous a donné l’occasion de discuter d’ateliers MOOC à mener en IRL en Tiers-lieux.

En attendant de voir quel MOOC se prête le mieux à cela, je viens de recevoir l’attestation de suivi.pvpmn

MOOC « La science-fiction : explorer le futur au présent »

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Au milieu de ces expériences d’apprentissage, de ces suivis de MOOC, d’acquisitions de badges, quelques stimulations se font jour. Le MOOC « La science-fiction : explorer le futur au présent », de l’université d’Artois, connue pour le MOOC fantasy, est exactement de ce type : il répond à la constante : « je suis un geek littéraire ».

Avec deux niveaux, un solaire pour lequel j’ai 100 % de réussite aux quiz (faciles, voire cadeaux) et un stellaire qui ouvre ce jour (à voir donc) et des modules divers : L’histoire de la science-fiction, Les genres de la science-fiction, Les médias de la science-fiction , La science-fiction française ,Science et science-fiction, ce MOOC couvre le thème de façon presque exhaustive. Presque car on voit là la richesse des interventions des inscrits : le forum se remplit de sources, de débats et les constructions collectives prennent une belle place au point de valoriser certains apprenants en leur donnant une place d’assistant. Un concept intéressant pour valoriser des interventions et structurer une communauté.
Je reviendrais sur le second niveau

MOOC « Education aux médias et à l’information à l’ère du numérique (eFAN EMI) »

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Je suis soumis à rude épreuve par FUN-MOOC en ce moment : après le MOOC SF, je suis inscrit au MOOC « Education aux médias et à l’information à l’ère du numérique (eFAN EMI) ». Il m’a paru être dans la continuité des thématiques abordés avec le MOOC « Protection de la vie privée dans le monde numérique » avec des questionnements sur les outils, les usages et l’information aujourd’hui.

En fait, ce MOOC est atypique : Sous une thématique unique, le MOOC aborde quelques dizaines de problématiques avec un choix d’inscription en fonction des intérêts de chacun et cela sur une plateforme MOODLE (ah, Tiens ?) externe à FUN-MOOC. Cela permet un travail par groupe plus facile, des forums thématiques structurés et pas un mélange de tout au sein d’un seul MOOC FUN (en fait, le MOOC « Education aux médias et à l’information à l’ère du numérique (eFAN EMI) » c’est 20 thèmes et donc 20 MOOCs en un !).

Tous les contenus (vidéos, diaporamas, bibliographies, …) sont accessibles au départ. Cette médiathèque virtuelle, ouverte à tous, nourrit les travaux des différents projets, basés sur l’échange, la collaboration et l’expérimentation. C’est assez validant puisque je finis par trouver des sources avec lesquelles j’ai déjà travaillé où que j’ai croisé en IRL comme « les promeneurs du net » ou la logique bien connue pour moi des Fablabs.

Les thèmes proposés vont du Selfie à l’Escape game en passant par nos traces numériques, les fake news, le RGPD, etc. Que de sujet sur lesquels faire une croix !  … En fait, pas forcément puisque les travaux des autres groupes sont accessibles.

Pour ma part, je me suis inscrit au dernier projet tout au fond, le 20A (Oui, il y a 20 thèmes) : « Formaliser son Espace personnel d’Apprentissage (EPA) ».

De façon personnelle et professionnelle, je travaille plus sur l’idée de portfolio d’apprentissage que d’EPA et je me demande si l’EPA n’est pas une possibilité de chaînon manquant dans ma structuration d’apprentissage. En effet, sur des groupes d’apprenants, j’organise souvent la conservation de « la trace d’apprentissage » grâce à un site/blog commun et public, une sorte d' »Environnement Global d’Apprentissage« . C’est à la fois utile pour le groupe, l’individu et les partenaires qui trouvent là une lisibilité de l’intérêt de la formation.

Par contre, le côté individuel est presque exclusivement à but d’insertion professionnelle avec un accompagnement personnalisé, nos apprenants étant souvent peu autonomes. Construire un EPA, dans ce qu’il a de Personnel, peut donc s’avérer difficile avec nos publics mais avec une méthodologie et un suivi, il peut y avoir de belles révélations.

Explorer ce sujet au cours du MOOC me permettra de transposer les possibilités et les expérimentations réalisés individuellement et en commun.

Les ressources sont plutôt efficaces et bien dans le sens de l’EPA en utilisant les outils préconisés : des définitions, une MindMap sur les outils, quelques sources sur EPA et formation et des tutos d’outils pour réaliser son EPA : un gros travail réalisé par Caroline Guedan, professeur-documentaliste dans l’académie de Lyon.

Pour aider à la validation du MOOC, j’ajouterais que le cours global est animé par un collectif d’enseignants, chargés de mission et membres de différentes institutions. Il regroupe six académies : Besançon, Créteil, Lyon, Nancy-Metz, Reims et Strasbourg. Il associe également l’enseignement agricole ainsi que l’école nationale de formation agronomique (ENFA), la Direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative et le Centre pour l’éducation aux médias et à l’information (Clémi). Chaque thème est porté par un ou plusieurs enseignants experts qui coordonne les échanges et propose sources et pistes d’activités.

Un MOOC déroutant par son externalisation sur MOODLE mais enthousiasmant et riche au point que l’on se dit vivement la session suivante pour s’inscrire à d’autres thèmes.


MOOC « Enrichir Mutuellement sa Pratique pédagogique Avec le Numérique (EMPAN) »

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Je soulignais l’autre jour la multiplicité des propositions des MOOC de France Université Numérique dans le domaine de l’éducation et de la formation. C’est en fait pire que je ne pensais : le MOOC Enrichir Mutuellement sa Pratique pédagogique Avec le Numérique (EMPAN) vient de démarrer et cela devient très compliqué de tout suivre. Je pense (malheureusement) que, pour mon cas, le MOOC SF va faire les frais de cette multitude mais les aspects professionnels des MOOC EMPAN et EFAN EMI sont plus attrayants.
En ce qui concerne le MOOC EMPAN, le premier travail, en plus de la présentation habituelle et quelques éléments de prise en main, tourne autour d’une vidéo de témoignage d’Eric BRUILLARD, professeur des universités  à Paris Descartes. Celui-ci développe un point de vue sur les compétences mobilisées par l’enseignant et le formateur. L’activité de la semaine demande de retranscrire par une représentation graphique une partie des éléments du discours d’Eric Bruillard en s’intéressant à l’extrait traitant du cœur de métier d’enseignant et formateur : Concevoir, mettre en œuvre, évaluer …

Pour ma part, j’ai donc utilisé easel.ly, un outil d’infographie en ligne pour réaliser un diagramme reprenant le rôle et les compétences du formateur avec quelques verbes d’actions.

Une première version mise en ligne m’a permis d’avoir retour d’un membre de l’équipe pédagogique (croisé sur d’autres MOOC, merci Patrick Lachassagne), cela plus mes propres doutes et questionnements m’ont amené à proposer une seconde vision que je partage ici. Ce visuel intègre une spirale plutôt qu’un cercle (cercle très utilisé par d’autres participants au MOOC mais me paraissant très ego centré), la spirale symbolisant mieux l’évolution dans laquelle on inscrit nos apprenants. Des « et… » sont ajoutés en fin de chaque item afin d’ouvrir aux potentiels que sont les formateurs à la fois dans leurs spécificités et dans leur ensemble :

JNSEMPAN2

 

Tout cela pour dire que nous n’en sommes qu’à la semaine 0 mais que déjà, les stimulations attendues sont là.

Sur le plan technique,  easel.ly, dans sa version gratuite, ne propose qu’un enregistrement en basse définition. Je mets donc l’image en plein écran (touche F11) et je fais un copié de l’écran (touche impr/écran). Je colle ensuite mon image dans un logiciel graphique (Dans mon cas, le Freeware Photofiltre) pour le rogner et le redimensionner.

MOOC Enrichir Mutuellement sa Pratique pédagogique Avec le Numérique (EMPAN) | Semaine 2

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Les choses sérieuses commencent sur le MOOC Enrichir Mutuellement sa Pratique pédagogique Avec le Numérique (EMPAN). La question « Comment enrichir ses séances en formation présentielle ? » est au cœur des débats et des activités.

Je fais d’ailleurs une parenthèse sur les débats : Il me parait loin le temps où, sur les premiers MOOCs, la moindre réaction entraînait avalanche de retours. Aujourd’hui, et ce n’est pas propre à EMPAN, nous sommes plus comme sur des fils parallèles où chacun y va de son point de vue sans que cela ne suscite discussion. Nostalgie ? non, c’est juste que l’échange est un formidable moteur d’apprentissage et que, même si l’on sent bien la volonté de partage de l’équipe pédagogique (très réactive l’équipe, bravo !), il me parait y avoir moins de ces longs fils de points de vue, ressources, réponses qui était si formateurs. (Bon, en même temps, ma pratique d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier et peut être que j’en attends trop…)

La semaine du MOOC EMPAN démarre sur un état de la recherche actuelle sur les usages du numérique en éducation/formation par André Tricot, Enseignant-Chercheur à l’Université de Toulouse. Motivation, modification potentielle des apprentissages, fonctions pédagogiques des outils : Tiens ? de quoi replacer le modèle SAMR et la fiche toujours parfaite de Christophe Rhein. Pour synthétiser, un framapad collaboratif se lance sur ces sujets : les bonnes bases sont là !

Puis vient une série de vidéos sur nos environnements de formation : Formation initiale, ESPE, CNAM, AFPA (Eh oh, dans les Greta aussi, il se passe des choses 😉 ) et leur lot de quiz de compréhension. Ces quiz sont violents : 5 ou 6 questions et une seule vérification finale possible : là au moins, on sait qu’on est dans un univers habitué aux validations ! C’est pas du « si vous loupez, vous pouvez recommencer jusqu’à réussir » … Ouf, je passe cette étape avec 92% de réussite et même pas honte de mes deux mauvaises réponses que je considère presque aussi bonnes que les vraies (Oui, bon ça va, je remédie à mes erreurs…)

Je mesure l’intérêt de ces vidéos car elles montrent de belles expériences, des outils ludiques (Kahoot (j’en parlais il y a peu avec ma fille étudiante), Facebook, nuages de mots), des apprenants enthousiastes. Cela doit pouvoir donner envie de s’y mettre, au numérique en formation, si ce n’est déjà fait.

Justement pour aider, l’activité de la semaine, c’est la mutualisation de fiches-outils sur un Wiki avec les catégories suivantes (une typologie d’outils numériques ?) : Créer, Evaluer, Collaborer, Gérer- planifier, Communiquer, S’informer, Archiver- stocker, Traiter des données, Se former, autres non classés.

Sur un modèle prédéfini, l’idée est de proposer un outil numérique et des usages associés. Comme c’est une méthode que j’utilise avec mes apprenants (Vous utilisez un outil, démontez-le pour voir ce qu’il a dedans), J’avais un peu d’avance. J’ai d’abord fait une fiche rapide sur Framemo (fiche à lire ici et j’en ai parlé avec un tuto là), un outil qui me parait idéal pour débuter le numérique en pédagogie : un (ou plusieurs) ordinateur, un vidéoprojecteur, des élèves, un sujet de débat et hop, on a une jolie séquence pédagogique incluant le numérique (Oui, c’est bien d’aller un peu plus loin, d’écrire des objectifs, mais c’est aussi dans le sens de facilitation que je parle).

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Et puis j’ai ajouté une seconde fiche sur Trello, l’outil qui nous a tant fait avancer sur certains des projets du Laboratoire des Apprentissages du Numérique (Fiche à lire ici).

MOOC Enrichir Mutuellement sa Pratique pédagogique Avec le Numérique (EMPAN) | Semaine 5

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La dernière consigne du MOOC « Enrichir Mutuellement sa Pratique pédagogique Avec le Numérique (EMPAN) » est de créer une cartographie de notre réseau MOOC EMPAN, aussi bien les outils que l’on a utilisé pour échanger, collaborer, travailler avec l’équipe pédagogique et les autres MOOCers, que les personnes, relations avec qui nous avons été en contact lors de ces 5 semaines.

EMPAN

J’ai choisi de faire une carte mentale (avec framindmap) seul d’abord, histoire de faire un point sur ce parcours. Je vais aussi proposer un travail collaboratif, histoire d’aider quelques inscrits encore en questionnements ou de générer quelques nouveaux contacts (si cela vous tente, laissez-moi un commentaire ici).

J’ai un peu débordé sur le sujet pour ne pas nommer personnellement des inscrits avec qui j’ai eu des contacts et faire de cette carte une sorte de généralité, mais c’était aussi dans l’idée de lier ce travail à celui que j’ai encore à faire pour le MOOC Education aux médias et à l’information à l’ère du numérique (eFAN EMI) dans le cadre du projet « Environnement Personnel d’Apprentissages« .

Sinon je reviendrais sur mon vécu des dernières semaines de MOOC  plus en détail dans un futur article (Teaser !! 😉 )

MOOC Education aux médias et à l’information à l’ère du numérique (eFAN EMI)

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Le MOOC Education aux médias et à l’information à l’ère du numérique (eFAN EMI) est un MOOC déroutant : il propose diverses ressources sous forme de Focus sur les usages sociaux, le traitement de l’information, les Datas, les pratiques ainsi que sur le RGPD et c’est tout… enfin, c’est tout sur FUN : Ce MOOC est en grande partie externalisé sur une plateforme Moodle (ah tiens ?) sur laquelle on trouve divers projets à développer en collaboratif.

Le catalogue est plutôt large, il englobe le « Rapport image-texte et décontextualisation, les « Fausses nouvelles et vérification des sources d’information », « Le droit d’auteur : de l’exception pédagogique aux créative commons » et passe par la « Démarche de validation de l’information », la « Création d’un kit « EMI & Escape Game » », le Selfie, certains projets très orientés ludique, etc jusqu’à 21 projets accompagnés et encadrés par divers spécialistes : ambitieux !

Le Moodle comporte un module d’inscription (limitées en nombre) aux projets de son choix.  Toujours dans un esprit « questionnements pédagogiques« , je me suis intéressé au projet « Environnement Personnel d’Apprentissages » accompagné par Caroline GUEDAN, professeur-documentaliste de l’académie de Lyon.

Définition

 

En effet, dans tout projet d’apprentissage, il est évidemment essentiel de garder à l’esprit le besoin de formation, l’objectif à atteindre mais aussi l’accompagnement de l’apprenant dans son acquisition de compétences et dans la formalisation d’usage de ses outils, réseaux, méthodes … qui pourraient lui servir dans d’autres cas.

Cela peut se formaliser, par exemple, sur un portfolio d’apprenant permettant de « construire de la valeur individuelle » aidant à communiquer professionnellement ou sur un simple compte LinkedIn.

Mais ces méthodes, parfois collectives (Portfolio de stage, de session), sont souvent tournées vers l’extérieur.

L’EPA lui est plus personnel, il tente de décrire nos propres processus d’apprentissages. Il questionne aussi la notion de réseau, d’environnement d’apprentissage qui s’élargit. L’Enseignant-Formateur n’est plus le seul « maître du savoir et de la compétence », il y a Google, Youtube… et tout un réseau de tiers-lieux, associations … et cela crée des centaines de « cordes potentielles d’acquisition« , de chemins divers à suivre pour acquérir une même compétence. Dans ce sens, c’est intéressant de développer la notion d’écosystème d’apprentissage.

De plus, travailler sur un EPA demande une capacité de recul sur soi-même et ses méthodes qui n’est pas toujours à la portée de tous. Individualisation et autonomie, c’est plutôt l’inverse d’une méthodologie globale à appliquer. L’accompagnement paraît donc important.

Enfin, la multiplicité de choix de présentation des EPA de ce projet démontre bien l’éclatement possible et le joyeux b..azar que peut être cette formalisation.

Par manque de temps (j’avais qu’à pas passer autant de temps sur le MOOC EMPAN aussi ! 😉 ), je ne suis pas (encore) allé au bout de la démarche mais j’ai quand même regroupé divers liens et idées sur un Framapad (à retrouver ici) et formalisé une carte mentale, histoire de marquer les pistes à travailler dans le cadre d’une méthodologie de conception d’Environnement Personnel d’Apprentissages. Un travail peu collaboratif car nous n’étions pas nombreux sur ce projet. Si ce sujet vous interpelle ou si vous avez un point de vue sur ce commencement de travail, merci de me laisser un commentaire.

EPA SAINTRAPT

La carte est cliquable pour l’agrandir

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Les liens du MOOC pour aller plus loin

  1.  EPA : définitions
  2.  Formaliser son EPA : quelques outils
  3.  EPA : Concevoir et former

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Attestation du MOOC « La science-fiction : explorer le futur au présent »

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J’ai déjà abordé le MOOC « La science-fiction : explorer le futur au présent », de l’université d’Artois,  sur cet article. Ce MOOC était exceptionnel par son nombre d’inscrits frôlant la dizaine de milliers. Avec le démarrage du MOOC EMPAN et du MOOC efan EMI4, je n’ai pas pu m’y investir autant que prévu mais j’ai suivi la première semaine qui m’a permis un retour dans le temps et m’a replongé dans ma bibliothèque en créant de jolis moments de nostalgie selon les sujets et thèmes abordés.

Avec 100 % de bonnes réponses sur la partie solaire et pareil sur le peu que j’ai pu réaliser en stellaire, je termine entre le niveau Astronaute et celui de Martien.

C’est une belle idée que ces MOOC thématiques littéraires. Dans ce cas, les activités corrigées par les pairs sont un peu orientés Recherche, avec le développement de capacités d’argumentation, d’analyse et de synthèse, alors que pousser à être créatif et à s’investir dans la fiction m’aurait sûrement plus motivé mais en même temps, dans cet univers, j’ai déjà pas mal donné.

moocSF

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